Les satellites DS | DS-U1-IK1. GénéralitésLes satellites DS-U1-IK, réalisés dans le cadre du programme de coopération internationale Intercosmos, sont destinés à l'étude de la dynamique et des changements de caractéristiques de la ionosphère et de la haute atmosphère [1]. Deux satellites DS-U1-IK ont été construits, et ont été mis sur orbite par des lanceurs Cosmos-2 (11K63). Le premier, Intercosmos-2, a été lancé de Kapoustine Yar sur une orbite inclinée à 48,4° alors que le second, Intercosmos-8, a décollé de Plesetsk pour pouvoir atteindre une orbite à 71°, afin d'étudier la ionosphère dans les hautes latitudes.
2. La charge utile scientifiqueLes objectifs scientifiques des DS-U1-IK consistent à déterminer la concentration d'ions positifs, la concentration et la température des électrons et la quantité d'électrons entre le satellite et le sol. La plate-forme DS-U1 a été choisie pour remplir cette mission du fait qu'elle fonctionne sans panneaux solaires, qui pourraient conduire à la formation locale de plasma et perturber les mesures [1]. 2.1. Intercosmos-2Sur le premier DS-U1-IK, la température électronique du plasma qui entoure le satellite est mesurée par deux moyens complémentaires : une sonde à haute fréquence et une paire de sondes de Langmuir. Celles-ci sont placées à l'extrémité de deux bras perpendiculaires au cylindre central du satellite (bien visibles sur la figure 2.1.1) [1][2]. Ces deux instruments sont fournis par l'Institut de Recherches Spatiales de l'Académie des Sciences d'Union soviétique (IKI) [3]. La concentration ionique, quant à elle, est mesurée par deux pièges à ions fournis par l'IKI [1][3]. La concentration ionique entre le satellite et le sol est mesurée via l'étude des signaux du transmetteur Maïak (effet de Faraday), fourni par la République Démocratique Allemande et qui émet à 20MHz ou à 30MHz [1][3]. Les signaux sont reçus par des stations sol situées en Bulgarie, en Pologne, en RDA, en Tchécoslovaquie et en URSS [3]. 2.2. Intercosmos-8Le second DS-U1-IK est équipé du même transmetteur allemand Maïak et des mêmes sondes de Langmuir que son prédécesseur [3]. Il est en revanche équipé d'une antenne VLF, fournie par l'IKI, pour l'étude des pôles magnétiques terrestres. L'IKI fournit également le radiomètre Pero-2 qui permet de mesurer l'intensité du flux d'électrons (40keV) et d'ions (1MeV) [3]. Intercosmos-8 est aussi équipé de l'instrument P-1, fourni par l'Académie des Sciences de Bulgarie. Il s'agit d'ailleurs de la première contribution bulgare à une mission spatiale. Il est destiné à mesurer la concentration d'ions dans l'environnement du satellite [4]. Le dernier instrument d'Intercosmos-8 est le capteur de température électronique KM-1R, fourni par la Tchécoslovaquie [3][4]. Bibliographie
[1] KONIOUKHOV, S., Ракеты и космические аппараты КБ "Южное", Dniepropetrovsk, 2000 Dernière mise à jour : 23 décembre 2018 |
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